Entreprises, particuliers, on vous livre les cles du dereferencement
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L’art du déréférencement suppose de connaître toutes les spécificités du référencement : utilisez les techniques de SEO classiques voire de NSEO pour parvenir à bousculer les résultats de Google vous permet de mieux contrôler votre image sur Internet. Faisons le point sur les stratégies et les moyens d’action.
La décision du CUEJ fête ses 1 an
Le déréférencement est autorisé depuis un an dans tous les pays européens : l’heure est d’en rappeler tout l’intérêt et de dresser le premier bilan des initiatives entreprises depuis cette décision.
Le droit à l’oubli numérique, voté en juin 2014
La Cour de justice de l’Union Européenne (CUEJ) a promulgué un arrêt en mai 2014 ouvrant les portes au « droit à l’oubli numérique » : cette loi a ainsi confirmé que les moteurs de recherche étaient responsables du traitement des informations.
De ce fait et au regard du respect au droit européen à la protection des données personnelles, toutes personnes physiques (et non morales !) peuvent désormais demander le déréférencement d’informations en lien avec leur identité. Un droit d’autant plus utile que la e-reputation est précieuse.
Aujourd’hui, Internet est un tel espace de liberté qu’il laisse la possibilité à tout le monde de donner son avis, inscrire un commentaire voire reprendre une information pour la faire circuler dans ses propres cercles. Le tout sans se préoccuper des questions de droits de reproduction ou de droits à l’image.
Une liberté susceptible d’être à l’origine de bad buzz. Or, les moteurs de recherche ne font pas forcément la distinction entre des informations officielles et un commentaire publié sur un blog véhément.
Si votre e-reputation est ainsi entachée, vous pouvez depuis le mois de mai 2014 demander le déréférencement de l’information qui vous porte préjudice.
Le formulaire à remplir
« Des propos diffamatoires sont diffusés sur un blog », « des informations concernant ma religion sont diffusées » ou encore « une photo de moi mineur me porte préjudice » sont autant de situations qui peuvent motiver la demande de référencement. Précisément, définis par le G29, retrouvez les 13 critères pouvant justifier le droit à l’oubli.
Pour chaque moteur de recherche, vous devez remplir un formulaire, disponible en ligne ou adresser un courrier écrit aux contacts indiqués :
- Pour le déréférencement Google, via ce formulaire en ligne
- Pour le déréférencement Bing, via ce formulaire en ligne
- Pour le déréférencement Yahoo, à l’adresse suivante : Service Support Utilisateurs — 17-19 rue Guillaume Tell — 75 017 F Paris
- Pour le déréférencement Ixquick, à l’adresse suivante : Surfboard Holding B.V. – Postbus 1079 – 3700 BB Zeist – Pays-Bas
- Pour les autres moteurs de recherche, recherchez l’information en suivant ce guide
Pour chaque sollicitation, vous devez joindre une copie d’un document prouvant votre identité afin d’éviter toute usurpation. Attention : veillez à conserver une capture d’écran de votre demande.
Ensuite, observez un délai raisonnable. En cas de non-réponse ou de réponse non satisfaisante, toute personne résidant en France peut saisir la CNIL par courrier ou en ligne via l’onglet présent sur son site : « Vous souhaitez effacer des résultats affichés dans les moteurs de recherche ».
Google ne satisfait même pas 1 demande sur 2
Au moment de souffler sa première bougie, l’heure est au bilan du droit à l’oubli numérique. Depuis son instauration, plus de 255 000 demandes ont été adressées à Google, émanant de toute l’Europe. Voici les résultats :
Face à la grande proportion de refus, la CNIL s’est penchée sur la question suite à très nombreuses demandes reçues. Il semblerait que le moteur de recherche rejette systématiquement les requêtes portant sur des extensions non européennes.
À la date du vendredi 12 juin 2015, la CNIL vient donc de mettre en demeure Google de réaliser les déréférencements demandés dans un délai de 15 jours. Sans quoi, un rapporteur sera désigné pour établir une sanction.
Les solutions de déréférencement pour les entreprises/marques
Le droit à l’oubli est une mesure appliquée uniquement aux personnes physiques. Pour autant, les entreprises ne sont pas à l’abri de commentaires et avis négatifs entachant leur e-reputation. Pour faire disparaître ces pages qui trustent les premiers résultats de Google, voici quelques solutions.
Travailler sa notoriété & Maitriser son image
Vous êtes victimes de premiers résultats remontant des articles ou avis/commentaires désastreux sur votre établissement ? Et vous ne pouvez pas les déréférencer via le formulaire décrit ci-dessus, car vous agissez ici en tant qu’entreprise.
Prioritairement, nous vous conseillons donc de travailler activement votre popularité via des actions de netlinking de manière à « détrôner » ces résultats en les remplaçant par des articles plus valorisants.
- Faire monter un maximum de pages internes au site, optimisées sur le nom de marque
Par exemple, il peut s’agir de la page « Qui sommes-nous ? ».
- Faire monter des articles externes parlant de la marque.
Idéalement, il faudrait concentrer vos efforts sur des textes relayés sur de gros médias comme le Figaro ou Les Échos. À défaut, des blogs très influents. En effet, ces espaces bénéficient naturellement d’une bonne indexation et pourraient rapidement bousculer les pages qui vous dérangent.
- Se positionner sur l’Universal Search
Google apprécie les supports multimédias : la publication d’images et de vidéos en lien avec votre marque serait donc susceptible de bousculer les résultats de recherche.
- Être actif sur l’ensemble des réseaux sociaux pour faire reculer la page gênante
L’activité sociale est également extrêmement bien valorisée sur Google : avec une publication aussi qualitative que régulière, les moteurs de recherche feront bientôt remonter vos pages sociales associées à votre entité sur la première page. Une occasion de valoriser votre marque et de travailler votre image en intégrant une dimension plus humaine à son activité.
Et cela fait boule de neige, les réseaux sociaux vous permettront de toucher une audience plus vaste qui agira favorablement sur votre notoriété. Google vous associera donc à une marque qui monte et vos contenus seront alors mieux classés dans les SERPs.
Les moyens de déréférencement mis en œuvre pour parvenir à ce résultat
Nous venons de voir quels sont les différents axes de travail pour faire reculer la page qui vous gêne. Concrètement, cela peut se traduire comme suit :
- Créer du contenu SEO friendly, optimisé sur le nom de marque
- Mettre en place une stratégie de Netlinking destinée à faire monter l’ensemble des pages qui vous intéressent
Pour les plus inventifs d’entre vous, il existe des méthodes moins « traditionnelles ». À savoir, tenter des actions de Black Hat SEO dans le seul but de faire tomber l’article qui vous gêne. Concrètement, vous pouvez :
- Dupliquer l’article pour générer du « Duplicate content » sur celui-ci
- Générer un maximum de mauvais liens en direction de cette page pour la faire tomber
À noter que si vous êtes propriétaire de la page à faire disparaître des résultats Google, il suffit de refuser sa lecture par les robots du moteur de recherche en la bloquant tout simplement via le Robot.txt.
Contrôler son image sur les moteurs de recherche est devenu une problématique d’anticipation au-delà d’un simple travail de notoriété. Penser en amont à positionner les bonnes pages en tête des résultats Google est donc un axe stratégique incontournable pour éviter ce genre de situation !
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